Julien Binz est intronisé au Club Prosper Montagne Alsace

Julien Binz est intronisé au Club Prosper Montagne Alsace


Le lundi 14 novembre 2016, Julien Binz, restaurant Julien Binz à Ammerschwhir a été intronisé Club Prosper Montagne Alsace parrainé par Philippe Gaertner (Aux Armes de France à Ammerschwihr) et Olivier Nasti (Le Chambard à Kaysersberg) 

 

« On ne présente plus Julien Binz et son emblématique journal », introduit le président du cl Alsace François Paul. « Il a été distingué en 2016 par le prix de l’Excellence des techniques décerné par le Gault Millau. Julien n’a d’égal à sa discrétion que son immense talent. Il débute son parcours culinaire auprès de Didier Oudill à Grenade sur Adour, puis chez Philippe Gaertner. Il a contribué à l’obtention de la 3ème étoile chez Antoine Westermann, au Buerehiesel, et a secondé Marc Haeberlin à l’Auberge de l’Ill durant 5 ans. Chef de cuisine à l’Auberge d’Artzenheim, puis au Château d’Isenbourg, il décroche son étoile Michelin au Rendez vous de chasse à Colmar, où il exerce jusqu’en 2015. L’ouverture de son Restaurant à Ammerschwihr lui vaut les plus élogieuses critiques et lui promettent un très bel avenir. En contraste de son infini talent,  Julien a toujours su rester discret, avenant et disponible. Cette modestie qui distingue les grands talents. C’est ainsi qu’on m’a rapporté », raconte François Paul, « que Julien avait fait le tour de ses futurs confrères et voisins pour leur demander si son installation à Ammerschwihr ne les gênaient pas. C’est pour toutes ces raisons et tant d’autres, que vous avez largement votre place au sein de notre club et nous vous accueillons à l’unanimité avec grand plaisir. Bienvenue dans cette grande et belle famille de Prosper Montagne », conclut François Paul. 

« Croître pour croître, pour uniquement augmenter le nombre de cotisants, n’a pour nous aucun sens. Ce qui nous importe, pour maintenir la crédibilité de notre confrérie, c’est la qualité et le prestige des maisons qui nous rejoignent » a souligné François Paul avant de présenter Julien Binz, entouré de ses deux parrains; Olivier Nasti et Philippe Gaertner.

André Fournet remet à Julien Binz l'écharpe des membres professionnels du club Prosper Montagne Alsace
André Fournet remet à Julien Binz l’écharpe des membres professionnels du club Prosper Montagne Alsace

« C’est avec plaisir que j’ai accepté de parrainer Julien », sourit Philippe Gaetner, propriétaire des Armes de France à Ammerschwihr. « Il a travaillé chez nous, c’était son premier poste de commis et c’est avec beaucoup de respect qu’il est venu nous voir après avoir visité l’ancien restaurant à l’Arbre vert. Nous étions ravis de l’accueillir à Ammerschwhir, il y a de place pour tout le monde, et le monde attire le monde. Nous créons une nouvelle dynamique complémentaire dans le village, c’est positif pour tous! »

« Je suis honoré que Philippe Gaertner ait accepté. Ammerschwhir, c’est le lieu où tout a commencé, comme un retour aux sources. Quand je suis rentré de mon stage chez Didier Oudill, j’avais réintégré les bancs du lycée hôtelier. Mais de courte durée, j’avais tellement envie de réintégrer pleinement une cuisine que j’ai saisi l’opportunité de me présenter aux Armes de France, une institution étoilée Michelin. J’y ai beaucoup appris, j’y ai de bons souvenirs, jamais je n’aurai imaginé m’installer juste en face 25 ans plus tard. J’ai beaucoup de respect pour la famille Gaertner et je n’ai qu’à traverser la rue pour déguster les classiques de la maison : la Salade de Homard et Foie Gras de Canard en Hommage à Fernand Point, les Filets de Soles aux Nouilles façon « Pierre Gaertner », le Gratin de Homard « Aux Armes de France » ou la 1/2 Volaille Fermière au Vinaigre et ses Pommes Paysannes ».

« Bien sur que je parraine Julien Binz », sourit Olivier Nasti. « C’est une évidence!  Nous nous connaissons depuis de nombreuses années. Nous sommes tous les deux, des anciens de l’auberge de l’ill. Je l’ai appelé pour être jury des concours que j’organisais ou présidais et je l’ai invité à la « flammée des chefs » au flamme and Co, cette année pour lui souhaiter la bienvenue dans la vallée de Kaysersberg. Cela fait 15 ans que j’y suis établi », poursuit Olivier Nasti. « Nous devons créer tous ensemble une dynamique, un pôle d’attractivité touristique et gastronomique », conclut Olivier Nasti qui vient d’annonce l’obtention de la b[5ème étoile hôtelière pour le Chambard, membre des Relais & Châteaux. ]b

Julien Binz entouré de ses deux parrains : Philippe Gaertner et Olivier Nasti
Julien Binz entouré de ses deux parrains : Philippe Gaertner et Olivier Nasti

« Je suis intronisé au Club Prosper Montagne Alsace, mais finalement j’ai toujours eu l’impression d’en faire partie puisque j’ai travaillé dans des établissements membres », souligne Julien Binz. Au Rendez-vous de chasse, nous avions accueilli le concours du Meilleur gastronome d’Alsace, présidé par Olivier Nasti et j’ai également été jury de sélection », mentionne Julien Binz. « Avec Sandrine, qui couvre journalistiquement les activités du club, nous sommes souvent présents aux manifestations. Je remercie le club de m’avoir intronisé lors de cette Assemblée générale et mes deux parrains, d’être à mes côtés. Olivier Nasti est un moteur pour la vallée, une locomotive. Sa réussite est un exemple et le menu dégustation servi pour une centaine de convives (plus de 1000 assiettes sorties) est un exercice de style que peu de maisons peuvent réaliser à ce niveau de perfection d’envoi, de cuisson et de présentation. C’est une belle démonstration de son savoir-faire, une soirée inoubliable pour mon intronisation ». 

« A l’heure, où les tracasseries administratives se multiplient, où les lois et les règlements s’additionnent comme le plus beau des mille-feuilles, je suis toujours émerveillé de voir nos jeunes professionnels s’installer à leurs comptes », intervient André Fournet, président international du club Prosper Montagne, qui a rappelé que ce dernier était né un 14 novembre précisément, il y a 151 ans. « Quand on connait le coût d’une installation », poursuit-il, « non seulement financier, mais aussi l’investissement de sa personne, le plus souvent de son conjoint, ajouté au manque cruel de personnel compétent, je ne peux être qu’admiratif et vous tire mon chapeau ! »

 

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